Sortie de printemps, dimanche 24 avril 2022
Nous avions rdv au camping des Grangettes à Noville pour le traditionnel café-croissant.
Puis la route nous a menés le long du lac Léman, via Thonon et Evian, jusqu’aux gorges du Diable.
Une belle visite nous attendait là dans ce site à peine visible depuis la route et dont l’accès à été rendu possible depuis 1893. Le parcours alterne sentiers, escaliers escarpés et passages en aplomb au-dessus de la rivière tumultueuse, la Dranse de Morzine. Comme pour la plupart des gorges, les eaux ont creusé un lit de plus en plus profond, comme en témoignent les différents niveaux visibles lors de notre parcours. De belles marmites sont visibles, certaines ont des tailles impressionnantes ; certaines sont encore actives. Elles sont les témoins de la force des eaux qui ont creusé inlassablement ces énormes pierres.
Le Pont du Diable fait référence à une légende selon laquelle le Diable aurait construit un pont improbable enjambant les gorges. En échange de ce service rendu, le Diable aurait exigé la 1ère âme qui franchirait le pont. Les villageois ne s’étaient pas laissés duper : ils y envoyèrent une chèvre.
Au retour de la visite, les bonnes senteurs printanières et surtout l’intensité de l’odeur de l’ail des ours n’ont pas laissé tout le monde indifférent : certains ont en effet fait des provisions pour une préparation de pesto de derrière les fagots. Mmh !
C’est aux Gets que nous attendait le repas de midi. Une fois stationnés au parking tout proche, nous nous installions au restaurant « La Biskatcha » pour une excellente cocotte de Joue de Bœuf. Une entrée et un dessert avaient vite fait de nous remettre en forme pour la suite de la journée.
Ainsi, nous avons repris la route pour Martigny, via Chamonix et le col de la Forclaz pour une visite du Musée Automobile et de l’exposition de Jean Dubuffet à la Fondation Gianadda.
Pour les passionnés que nous sommes, les véhicules anciens (deux sont de 1897), excellemment conservés et en état de marche, ainsi que la collection des véhicules de fabrication suisse avaient de quoi nous ravir. Il faut dire que certains modèles sont des modèles uniques. Des noms prestigieux s’affichent sur les pancartes explicatives : Berliet, Oldsmobile, Benz, la Ford T de 1912 ; puis encore Rolls-Royce, Bugatti, Mercedes-Benz, Alfa Romeo, Isotta-Fraschini, Hispano-Suiza… La liste n’est pas exhaustive.
La visite à la Fondation Gianadda pouvait se prolonger par un tour dans la collection de tableaux de Jean Dubuffet exposés pour le plus grand bonheur des amateurs d’art.
Après une journée bien remplie et très bien orchestrée par les membres du comité, chacun de nous reprenait la route pour retourner chez soi.
Donata Vallino
